C’est une tradition. Ravivée depuis maintenant quatre ans. Relancée à la faveur des enseignantes de l’école primaire d’Appietu (Sandrina Istria, aujourd’hui directrice un peu plus bas à Vulpaghja, Aurélie Franceschini qui lui a succédé, Evelyne Colonna d’Istria et Sandrine Bonissel), en partenariat avec Philippe Peraut, intervenant en langue corse, la Sant’Andria refait son apparition dans la commune.
A l’origine, le retour de cette fête « oubliée » qui a pu renaître au lendemain du Riacquistu, aidée en cela par l’arrivée, en début de mois (années quatre-vingt-dix) d’une autre tradition, différente, celle-là, Halloween.
Les élèves d’Appietu (70 environ du CP au CM2) travaillent, donc, depuis plusieurs années sur ce thème : lexique, tradition placée dans le temps, pédagogie, chants de création, « pricantula ». De manière à être prêts le moment venu. Vêtus de vieux vêtements, maquillés de « charbon », ils arborent les ruelles du village respectant la tradition : clochette, bouteilles en plastique à moitié remplie de gravillons, ils vont frapper aux portes et demander, non sans avoir au préalable, récité « a pricantula » (qui varie selon les régions) en entonné un chant dédié à Sant’Andria.
Cette fête succède à la San Martinu, qui marque, un peu plus tôt l’entrée dans l’hiver et symbolise la notion de partage. A Appietu, où la tradition porte un autre nom « sciusciurusciolu » la population a joué, comme chaque année, le jeu : pas de bonbons mais des fruits secs (noix, noisettes, châtaignes), frais (clémentines, pommes), finucchjetti, biscuits (canistrelli). De retour à l’école, les élèves ont tout partagé, entre eux au cours d’un grand goûter. Une tradition, renouvelée chaque année qui leur permet de faire un pont indispensable avec hier, pour mieux comprendre aujourd’hui…
A l’origine, le retour de cette fête « oubliée » qui a pu renaître au lendemain du Riacquistu, aidée en cela par l’arrivée, en début de mois (années quatre-vingt-dix) d’une autre tradition, différente, celle-là, Halloween.
Les élèves d’Appietu (70 environ du CP au CM2) travaillent, donc, depuis plusieurs années sur ce thème : lexique, tradition placée dans le temps, pédagogie, chants de création, « pricantula ». De manière à être prêts le moment venu. Vêtus de vieux vêtements, maquillés de « charbon », ils arborent les ruelles du village respectant la tradition : clochette, bouteilles en plastique à moitié remplie de gravillons, ils vont frapper aux portes et demander, non sans avoir au préalable, récité « a pricantula » (qui varie selon les régions) en entonné un chant dédié à Sant’Andria.
Cette fête succède à la San Martinu, qui marque, un peu plus tôt l’entrée dans l’hiver et symbolise la notion de partage. A Appietu, où la tradition porte un autre nom « sciusciurusciolu » la population a joué, comme chaque année, le jeu : pas de bonbons mais des fruits secs (noix, noisettes, châtaignes), frais (clémentines, pommes), finucchjetti, biscuits (canistrelli). De retour à l’école, les élèves ont tout partagé, entre eux au cours d’un grand goûter. Une tradition, renouvelée chaque année qui leur permet de faire un pont indispensable avec hier, pour mieux comprendre aujourd’hui…