C’est une aventure théâtrale, littéraire et musicale qui a pour but de favoriser le développement de la lecture dans le rural en assumant la compétence culturelle de la Corse-du-Sud. Ce festival a également la prétention de recréer du lien social dans une partie du territoire un peu retirée.
Il se tiendra cette année du 16 au 19 août et se déplacera dans les communes du rural (Cozzano, Sainte Lucie de Tallano, Serra di Ferro et Porto) via les bibliothèques avec chaque soir un spectacle différent présenté au public.
Pour la deuxième année l’invité privilégié est Francis Huster, professionnel aux multiples facettes (acteur, réalisateur, metteur en scène, scénariste et écrivain, qui sera entouré de comédiens tel Davy Sardou, de musiciens comme la compagnie lyrique corse, Paul Mancini ou les professeurs de l’école nationale de musique à Ajaccio.
Il se tiendra cette année du 16 au 19 août et se déplacera dans les communes du rural (Cozzano, Sainte Lucie de Tallano, Serra di Ferro et Porto) via les bibliothèques avec chaque soir un spectacle différent présenté au public.
Pour la deuxième année l’invité privilégié est Francis Huster, professionnel aux multiples facettes (acteur, réalisateur, metteur en scène, scénariste et écrivain, qui sera entouré de comédiens tel Davy Sardou, de musiciens comme la compagnie lyrique corse, Paul Mancini ou les professeurs de l’école nationale de musique à Ajaccio.
Un grand monsieur
Francis Huster? Un Acteur connu et reconnu. Qu'on ne présente plus.
Lumière de Jeanne Moreau (1975), Les uns et les autres de Claude Lelouch (1980), L’amour braque de Andrzj Zulawsky (1984), Le dîner de cons de F. Weber (1998), Un homme et son chien de Francis Huster (2009) sont quelques unes des œuvres pour le cinéma. Et autant de films pour la télévision comme Tom et Julie de Nina Companeez (1977), Les filles du Lido de Jean Sagols (1995) ou Le vrai coupable de Francis Huster (2007).
Il est aussi et surtout un homme de théâtre : Cyrano de Bergerac (Jacques Charon, 1972), L’os du cœur (Francis Huster, 1981), La peste (Francis Huster, 1989) qu’il jouera pour 963 représentations, et plus récemment on peut le voir à l’affiche du Journal d’Anne Franck, de Bronx ou de l’Affrontement.
Né en décembre 1947, c’est sa grand-mère qui lui donnera le goût des salles obscures en l’emmenant au cinéma tous les jeudis. A 15 ans il entre au conservatoire municipal puis au cours Florent puis au conservatoire national supérieur d’art dramatique. En 1981 il crée la compagnie Francis Huster.
Francis Huster est un homme occupé, pas moins de 200 représentations par an en plus des répétitions et des cours qu’il dispense.
C’est un homme passionné (par le football (supporter du PSG)) mais surtout par son métier en parlant avec beaucoup d’ardeur mais regrettant toutefois les changements de la société qui ont entraîné les changements dans le monde du théâtre et du showbiz en général.
« Avant le théâtre était un art où il y avait une star : l’acteur. En aucun cas on allait voir une pièce ou un film pour le metteur en scène.(…) Tout cela a volé en éclats. L’acteur principal ce n’est plus le metteur en scène ou l’acteur, mais le mariage entre le public et la pièce ou le film… » Il explique cela en comparant avec le football. Les gens ne veulent plus selon lui une star mais une équipe, « ce qui compte c’est l’œuvre ».
Lumière de Jeanne Moreau (1975), Les uns et les autres de Claude Lelouch (1980), L’amour braque de Andrzj Zulawsky (1984), Le dîner de cons de F. Weber (1998), Un homme et son chien de Francis Huster (2009) sont quelques unes des œuvres pour le cinéma. Et autant de films pour la télévision comme Tom et Julie de Nina Companeez (1977), Les filles du Lido de Jean Sagols (1995) ou Le vrai coupable de Francis Huster (2007).
Il est aussi et surtout un homme de théâtre : Cyrano de Bergerac (Jacques Charon, 1972), L’os du cœur (Francis Huster, 1981), La peste (Francis Huster, 1989) qu’il jouera pour 963 représentations, et plus récemment on peut le voir à l’affiche du Journal d’Anne Franck, de Bronx ou de l’Affrontement.
Né en décembre 1947, c’est sa grand-mère qui lui donnera le goût des salles obscures en l’emmenant au cinéma tous les jeudis. A 15 ans il entre au conservatoire municipal puis au cours Florent puis au conservatoire national supérieur d’art dramatique. En 1981 il crée la compagnie Francis Huster.
Francis Huster est un homme occupé, pas moins de 200 représentations par an en plus des répétitions et des cours qu’il dispense.
C’est un homme passionné (par le football (supporter du PSG)) mais surtout par son métier en parlant avec beaucoup d’ardeur mais regrettant toutefois les changements de la société qui ont entraîné les changements dans le monde du théâtre et du showbiz en général.
« Avant le théâtre était un art où il y avait une star : l’acteur. En aucun cas on allait voir une pièce ou un film pour le metteur en scène.(…) Tout cela a volé en éclats. L’acteur principal ce n’est plus le metteur en scène ou l’acteur, mais le mariage entre le public et la pièce ou le film… » Il explique cela en comparant avec le football. Les gens ne veulent plus selon lui une star mais une équipe, « ce qui compte c’est l’œuvre ».
Allégria 2013 : La programmation
Le 16 août, le festival se tiendra à la salle des fêtes de Cozzano avec en première partie la compagnie lyrique corse qui interprètera un extrait de la Traviata de Verdi (l’affrontement). En seconde partie de soirée se jouera L’affrontement avec Davy Sardou et Francis Huster.
C’est selon ce dernier une des dix plus grandes pièces écrites sur la foi. L’histoire d’un prêtre irlandais attaché à ses principes qui voit arriver dans sa vie un jeune séminariste. C’est alors l’affrontement de deux positions de la même église. Un questionnement parfois imprévisible saute subitement au visage du spectateur : pourquoi pas de femme prêtre ? Pourquoi pas de mariage pour les prêtres ? Pourquoi l’homo phobie dans une religion qui prêche la tolérance ?
Le 17 août, c’est au couvent de Saint François à Sainte Lucie de Tallano que se poursuit le festival avec, en première partie, un saxophoniste que les corses connaissent bien : Paul Mancini suivi d’une autre pièce de théâtre avec Francis Huster, Bronx que quelques ajacciens ont eu la chance de découvrir ce jeudi 2 mai à l’espace Diamant. Mis en scène par Steve Suissa, Bronx raconte la mafia et le racisme dans le bronx des années 60 vu par les yeux d’un garçon de 9 ans. Cologio observe le monde des affranchis, puis Sunny le chef, le prend sous son aile après que Cologio, témoin d’un meurtre ait menti à la police. Son père chauffeur de bus accepte très mal l’intérêt réciproque de son fils pour ces malfrats. En grandissant Cologio hésite entre les deux modes de vie très différents que lui propose d’un côté le milieu et de l’autre sa famille…
Le 18 août c’est à Serra di Ferro que le public assistera à un hommage à Charlie Chaplin joué par Francis Huster et précédé d’une première partie musicale avec de nouveau Paul Mancini au saxo.
Le 19 août le festival se clôturera à Porto avec l’école nationale de musique d’Ajaccio puis un hommage de Francis Huster à Sacha Guitry sous forme d’une conférence.
C’est selon ce dernier une des dix plus grandes pièces écrites sur la foi. L’histoire d’un prêtre irlandais attaché à ses principes qui voit arriver dans sa vie un jeune séminariste. C’est alors l’affrontement de deux positions de la même église. Un questionnement parfois imprévisible saute subitement au visage du spectateur : pourquoi pas de femme prêtre ? Pourquoi pas de mariage pour les prêtres ? Pourquoi l’homo phobie dans une religion qui prêche la tolérance ?
Le 17 août, c’est au couvent de Saint François à Sainte Lucie de Tallano que se poursuit le festival avec, en première partie, un saxophoniste que les corses connaissent bien : Paul Mancini suivi d’une autre pièce de théâtre avec Francis Huster, Bronx que quelques ajacciens ont eu la chance de découvrir ce jeudi 2 mai à l’espace Diamant. Mis en scène par Steve Suissa, Bronx raconte la mafia et le racisme dans le bronx des années 60 vu par les yeux d’un garçon de 9 ans. Cologio observe le monde des affranchis, puis Sunny le chef, le prend sous son aile après que Cologio, témoin d’un meurtre ait menti à la police. Son père chauffeur de bus accepte très mal l’intérêt réciproque de son fils pour ces malfrats. En grandissant Cologio hésite entre les deux modes de vie très différents que lui propose d’un côté le milieu et de l’autre sa famille…
Le 18 août c’est à Serra di Ferro que le public assistera à un hommage à Charlie Chaplin joué par Francis Huster et précédé d’une première partie musicale avec de nouveau Paul Mancini au saxo.
Le 19 août le festival se clôturera à Porto avec l’école nationale de musique d’Ajaccio puis un hommage de Francis Huster à Sacha Guitry sous forme d’une conférence.
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