Corse Net Infos - Pure player corse

Ajaccio : Marie-Claude Cesari-Lauters au "Mardi cabaret" de l'Aghja


le Mercredi 30 Janvier 2013 à 13:46

L'Aghja présente à son "Mardi Cabaret" de la semaine prochaine, Marie-Claude Cesari-Lauters. Adolescente, Marie-Claude Cesari-Lauters voit dans une petite salle lyonnaise Illuminations d’Arthur Rimbaud, dans une mise en scène de Bruno Boëglin, avec Gérard Guillaumat, l’immense comédien qui a participé à l’aventure du TNP durant de nombreuses années.



Ajaccio : Marie-Claude Cesari-Lauters au "Mardi cabaret" de l'Aghja
Ce jour-là, elle découvre le théâtre, Rimbaud, et la poésie, trois passions qui depuis ne la quittent plus. Plus tard, elle écrit des textes de chansons, des poèmes, puis : Océans (théâtre), Luna Luz (théâtre), Fille du Vent (théâtre), publié aux Éditions Paroles d’Aube et créé à Grenoble, dans le cadre du Festival L’Adieu au siècle. Après l’écriture de ces pièces, elle obtient la bourse « Découverte » (aide à l’écriture) attribuée par la Commission Théâtrale du Centre National du Livre. Elle réalise, en collaboration avec Francis Aïqui, l’adaptation théâtrale d’un roman de Vitaliano Brancati, Les Années perdues. En 2008, dans le cadre des lectures-apéro programmées par l’Aghja et la Ville d’Ajaccio, Francis Aïqui met en espace une de ses pièces, Jeanne sans nom.
Pour son Mardi Cabaret, elle choisit de présenter Océans, qui sera lu par trois participants à l'atelier Théâtre Point de Paul Grenier : Sélim Bensmaïl, Nadia Ecalle et Christine Fischer. Elle remercie chaleureusement ces trois derniers d'avoir accepté de participer à cette aventure.

À propos d’Océans
« (...) Il s’agit d’une écriture sensible et délicate, maîtrisée et simple, qui frappe juste et atteint son but à tout coup : ce sont là des qualités essentielles pour la poésie. (…) » Jacques Fusina, auteur
« Il est beau votre texte. Blanc, aigu, coupant. Blanc deuil, blanc rouge. (…) » Christian Bobin, auteur
« (…) C’est une écriture riche, fluide, profonde, extrêmement sensible. Originale aussi dans cette forme de poème en prose qui pourtant ne sacrifie pas la dramaturgie, l’avancée du récit, de l’histoire. J’ai lu d’un trait le texte grâce à une dynamique de l’écriture. Elle ne vous lâche pas. Quelque chose de lancinant qui vous attrape. (…) » Marie-Catherine Conti, comédienne
 

Mardi 5 février 2013, 19h30, entrée libre, une rogrammation commune Aghja / Ville d’Ajaccio