Corse Net Infos - Pure player corse

Ajaccio : Jean-Paul Poletti et Jacques Fieschi arrêtent leur grève de la faim


le Vendredi 18 Décembre 2015 à 11:32

Jacques Fieschi et Jean Paul Poletti ont décidé, après 17 journées, de mettre un terme à leur grève de la faim menée à l'église Saint-Roch d'Ajaccio. François Alfonsi, Me Jean-François Casalta, Norbert Laredo, Jean-Jules Miniconi, Jean-Batti Rotily-Forcioli et Edmond Simeoni, qui ont soutenu les deux hommes durant tout le temps de leur grève de la faim se félicitent de cette décision dans un communiqué.



Les élus de l’Assemblée emmenés par leur nouveau président, Jean Guy Talamoni, et élus du Conseil exécutif étaient venus, avec Gilles Simeoni, leur apporter le soutien mardi soir (Photo C. Andreani)
Les élus de l’Assemblée emmenés par leur nouveau président, Jean Guy Talamoni, et élus du Conseil exécutif étaient venus, avec Gilles Simeoni, leur apporter le soutien mardi soir (Photo C. Andreani)
Cette décision a été prise à la demande de leurs familles et de leurs soutiens qui, jour après jour, les ont accompagné devant l’église San Roccu in Aiacciu, ainsi que des élus Pè a Corsica de la Collectivité Territoriale de Corse, élus de l’Assemblée emmenés par son nouveau Président, Jean Guy Talamoni, et élus du Conseil Exécutif venus, avec Gilles Simeoni, leur apporter le soutien massif et symbolique des autorités nouvellement élues de la Corse le jour même de leur prestation de serment.
Elle a été prise aussi au vu des progrès de la négociation avec l’Etat engagée grâce au Préfet Christophe Mirmand dont nous tenons à saluer l’implication personnelle dans la recherche d’une solution à l’imbroglio administrativo-juridique qui les accable depuis tant d’années.
Une sortie de crise semble en vue et il n’était pas raisonnable qu’ils exposent davantage leur santé.
Durant les 17 jours de leur action, les Corses ont pris conscience de l’ampleur des  dysfonctionnements d’une machine judiciaire et fiscale détournée lors des années Bonnet à des fins répressives, ce qui a conduit à les mettre, de façon tout à fait injuste, dans une situation de faillite. L’un y a laissé son entreprise, et l’autre a perdu 15 années de son œuvre artistique, une des plus brillantes que la Corse ait jamais connues.
Nous resterons vigilants tant qu’une solution définitive n’aura pas été actée au niveau de l’Etat, et nous tiendrons informée l’opinion corse de l’issue de ce dossier